« HugoDécrypte » lance son site d’annonces d’emploi, pour rapprocher les jeunes des entreprises

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Le vidéaste Web et journaliste franco-britannique Hugo Travers, alias HugoDécrypte, à Paris, le 14 mars 2022.

Cette fois-ci, Hugo recrute. Ou plutôt aide à recruter. Le média en ligne « HugoDécrypte » a annoncé, dimanche 31 mars, le lancement d’un tout nouveau site d’emploi, censé favoriser la mise en relation entre « candidats issus de son audience » et « recruteurs de qualité », triés sur le volet. Sobrement intitulé Jobs.hugodecrypte.com, il rassemble d’ores et déjà des employeurs de divers secteurs, qui proposent des stages, alternances ou emplois en bonne et due forme : SNCF Voyageurs, Decathlon, Metro, L’Oréal, STMicroelectronics, Doctolib, ou encore Meetic.

La majorité de ces entreprises n’ont pas hésité à rejoindre ce projet, tant elles espèrent tirer parti de l’audience colossale du média fondé en 2015 par Hugo Travers, suivi par quatorze millions de personnes sur l’ensemble des réseaux sociaux (dont 5,9 millions sur TikTok et 3,4 millions sur Instagram). Ses contenus vidéo cherchent à rendre l’actualité accessible aux plus jeunes, majoritairement grâce à des résumés d’actualité quotidiens et des interviews menées par le fondateur.

Les employeurs comptent bien profiter de cette visibilité pour toucher davantage de jeunes, en plus des canaux traditionnels (sites classiques, salons, écoles, cooptation) ; « 75 % de nos recrutements sont des jeunes diplômés, et 75 % de la communauté d’Hugo a entre 15 et 34 ans, observe Laurianne de Tredern, responsable recrutement du cabinet d’audit Grant Thornton. On essaie d’orienter nos actions sur des médias pertinents qui résonnent pour cette génération. »

Lire le portrait : Article réservé à nos abonnés « HugoDécrypte » et sa petite entreprise

En 2023, 61 % des recrutements étaient jugés difficiles par les employeurs, d’après l’enquête « Besoins en main-d’œuvre » de France Travail (ex-Pôle emploi). Le nombre insuffisant de candidats et le déficit d’image en sont les principales causes.

Chez SNCF Voyageurs, il s’agit donc « d’attirer l’attention de personnes qui ne nous observent pas, ne vont jamais sur les jobboards [le terme qui s’est imposé pour désigner les sites d’emploi] et sont peu captives de nos campagnes de recrutement », selon Florence Merkhouf, directrice de l’agence de recrutement de la branche de l’opérateur ferroviaire, qui, en 2024, embauche 5 000 personnes, dont 3 000 dans la maintenance et la relation client.

Une « expérience simple et intuitive »

C’est notamment la personnalité d’Hugo Travers qui a plu aux recruteurs, car ils savent qu’elle inspire confiance. « On accompagne les entreprises sur des sujets réglementaires liés à l’évolution de la législation. Avoir des jeunes sensibles à l’actualité et à la transformation de notre monde, c’est un plus », s’enthousiasme Laurianne de Tredern.

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