Maxime Grousset médaillé de bronze sur le 100 m nage libre aux Mondiaux de natation

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L’Américain Jack Alexy (à gauche, médaillé d’argent), l’Australien Kyle Charmers (au centre, or) et le Français Maxime Grousset (bronze), après la cérémonie du 100 mètres nage libre des Mondiaux de Fukuoka, au Japon, le 27 juillet 2023.

Un centième qui fait deux. Troisième du 100 m nage libre ce jeudi, Maxime Grousset a décroché une deuxième médaille de bronze aux Mondiaux de Fukuoka (Japon) – après celle obtenue sur le 50 m papillon –, grâce à cette avance infime sur le Chinois Zhanle Pan. « Je suis allé la chercher, a lâché le natif de Nouméa à sa sortie de l’eau, encore émoussé. Je voulais la médaille d’or, et je m’en rapproche petit à petit. »

Auteur d’un départ supersonique (temps de réaction de 62 centièmes), le nageur de 24 ans, placé dans la ligne 1, a fait la course en tête. Malgré une baisse de régime dans la dernière longueur, il a fini par résister aux retours du Chinois Zhanle Pan (4e, 47 s 43) et du Britannique Matthew Richards (5e, 47 s 45), champion du monde mardi sur 200 m nage libre. Vainqueur en 47 s 15, l’Australien Kyle Chalmers est devenu champion du monde, pour seize centièmes, devant l’Américain Jack Alexy (2ᵉ en 47 s 31). Le Roumain David Popovici, tenant du titre, n’a pris que la 6ᵉ place.

Maxime Grousset, auteur de son record personnel sur la distance reine en 47 s 42 (meilleure performance française en maillot classique), n’était pourtant pas totalement satisfait de sa course : « Je me suis mis dans la peau de quelqu’un qui voulait gagner et je sens qu’il y a des choses à faire. Je n’ai pas fait une course parfaite, mais ça ne m’inspire que du positif. » Déjà vice-champion du monde à Budapest en 2022, le tricolore a foi en l’avenir : « Je ne suis pas encore champion du monde. Ça va arriver un jour. »

Une deuxième médaille

Déjà médaillé de bronze sur 50 m papillon, lundi, Maxime Grousset aura deux nouvelles chances de briller lors de ces Mondiaux de Fukuoka. Le protégé de Michel Chrétien – « heureux de retrouver [son] nageur, contrarié hier, en confiance » – sera aligné en séries du 100 m papillon et du 50 m nage libre dès vendredi.

Son entraîneur craint la fatigue d’une telle succession d’épreuves à haute intensité. « C’est la première fois qu’il devra passer autant de tours avant les finales. Comment son organisme va-t-il réagir ? », s’interroge-t-il. Le Néo-Calédonien pourrait-il renoncer à l’une de ces courses ? « La nuit porte conseil. C’est lui qui prendra la décision finale », poursuit Michel Chrétien.

Jeudi, la médaille de Maxime Grousset a parfaitement lancé la journée des Bleus, Léon Marchand obtenant un troisième titre mondial sur 200 m quatre nages. En revanche, du côté dames, Analia Pigrée s’est ratée sur 50 m dos (28 s 04) – une finale remportée par l’Australienne Kaylee McKeown (27 s 08), championne du monde mardi sur 100 m dos. A noter également les éliminations, en demi-finales du 100 m nage libre, de Marie Wattel (9ᵉ temps en 53 s 83) et de Béryl Gastaldello (12e, 54 s 49).

Très attendue dans ces Championnats du monde, Summer McIntosh a conservé son titre en finale du 200 m papillon. Troisième sur 200 m nage libre mercredi, la jeune canadienne (16 ans) s’est largement imposée, record du monde junior à la clé (2 min 04 s 06), devant l’Australienne Elizabeth Dekkers (2 min 05 s 46) et l’Américaine Regan Smith (2 min 06 s 58), vice-championne olympique en titre.

L’Australie, vainqueure du relais 4 x 200 m nage libre dames – record du monde à la clé (7 min 37 s 50) – devant les Etats-Unis et la Chine, a poursuivi sa moisson de médailles aux Mondiaux de Fukuoka. Elle totalise désormais 13 médailles, dont 9 en or. La France est 4e au classement des nations, grâce aux trois médailles d’or de Marchand et aux deux autres, en bronze, de Grousset.

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