Coupe du monde 2023 : des Bleues pressées d’en découdre avant d’affronter la Jamaïque

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Eugénie Le Sommer et la capitaine des Bleues, Wendie Renard, le 22 juillet à Sydney.

« La vie est belle. » Le chaleureux salut adressé par le sélectionneur Hervé Renard, tout sourire, aux journalistes présents lors du dernier entraînement des Bleues à la veille de leur entrée en lice en Coupe du monde sera-t-il prophétique ? Dimanche 23 juillet à Sydney, les Bleues peuvent se rendre la vie plus belle encore en commençant leur tournoi par une victoire face à la Jamaïque, un adversaire largement à sa portée dans un groupe F où le Brésil fait figure de principal rival.

La dernière répétition des Tricolores a été riche en enseignements au Jubilee Stadium, une enceinte de 20 000 places à la pelouse magnifique en banlieue sud de la plus grande ville australienne.

On a d’abord appris le forfait d’Elisa De Almeida. Par conséquent, Wendie Renard et Estelle Cascarino devraient être alignés en charnière centrale. Déjà diminuée en début de préparation, la défenseuse du PSG a reçu un coup au mollet. « Il y a quarante-huit heures, Elisa ne pouvait plus poser le pied par terre, donc c’était compliqué pour aujourd’hui. Elle ne sera pas en mesure d’être alignée demain », a précisé le sélectionneur.

Autre information, plus positive, Selma Bacha impressionne par sa capacité de récupération. La Lyonnaise, victime d’une entorse à la cheville le 14 juillet lors de la défaite contre l’Australie en match de préparation, a enchaîné les tours de terrain d’un pas alerte.

Sous les yeux de Philippe Diallo, président de la Fédération française de football (FFF) et de Jean-Michel Aulas, président de la Commission du football féminin de haut niveau à la FFF, elle s’est même permis quelques séquences de sprint. « Selma va de mieux en mieux. Elle accélère, tout est parfait, a expliqué Hervé Renard. On a eu très peur. On est très heureux qu’elle retrouve le sourire et la forme. »

« Hâte que ça commence »

Celle que ses coéquipières à Lyon surnomme parfois Brutus devrait être de retour pour le deuxième match. « On ne veut prendre aucun risque mais elle devrait être là contre le Brésil [le 29 juillet à Brisbane] », a ajouté le sélectionneur des Bleues.

Présents dans la foulée en conférence de presse, cette fois-ci au Sydney Football Stadium, le stade qui accueillera cette première rencontre, Wendie Renard et Hervé Renard ont exprimé leur envie d’en découdre. « La préparation a enfin pris fin avec ce jour de repos que l’on a eu vendredi. On s’est concentré en faisant des séances vidéo et tactiques pour bien démarrer la compétition », a raconté la capitaine des Bleues.

Hervé Renard tout sourire à la veille de l’entrée en lice de son équipe lors de la Coupe du monde 2023, le 22 juillet à Sydney.

« Après plus de trente jours de préparation, on a hâte que ça commence. Ce premier match sera loin d’être facile. On s’est bien préparé, a déclaré le sélectionneur. A nous de l’aborder dans les meilleures conditions psychologiques et de le remporter car il est toujours très important. »

Et contre les Jamaïcaines, les joueuses françaises devront mieux négocier leur début de match que lors de leur dernière répétition face à l’Australie, le 14 juillet. Wendie Renard en a conscience : « Le staff nous a répété ce mot : intensité. C’est un élément important et on le voit depuis le début de la compétition. Il faudra hisser le niveau d’exigence individuelle. »

Son homonyme aussi : « Il va falloir beaucoup mieux démarrer le match. Etre prêtes tout de suite, a insisté Hervé Renard. Contre l’Australie, on avait certaines circonstances atténuantes. Nous étions bouleversés par le décalage horaire, on a été secoués d’entrée. C’était une bonne alerte. »

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Les Bleues ont pris l’habitude de commencer la Coupe du monde par une victoire. Cela a été le cas lors des trois dernières éditions : 1-0 contre le Nigeria et l’Angleterre en 2011 et en 2015, 4-0 face à la Corée du Sud en 2019. La suite avait été plus difficile.

« C’est vrai que, par le passé, dans les phases à élimination directe, il nous a manqué un peu de fraîcheur, a admis Wendie Renard. Mais chaque tournoi est différent. On doit se servir du passé. On apprend toujours. » Pour Hervé Renard, il ne fait aucun doute que ses protégées sont « prêtes » : « Elles ont envie de faire quelque chose lors de cette Coupe du monde. » A elles de le prouver.

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