Baroudeurs ou sprinteurs ? A deux jours de l’arrivée de la 110e édition du Tour de France sur les Champs-Elysées, à Paris, la 19e étape promet une belle bataille entre ceux qui voudront s’échapper et ceux qui espèrent une arrivée massive. Bien qu’un peu accidenté, le parcours de 173 kilomètres entre Moirans-en-Montagne et Poligny, dans le Jura, compte seulement deux difficultés répertoriées au classement du grimpeur.
« L’étape serpente entre les nombreux lacs du Jura, sans chercher à s’aventurer sur les sommets du département », admet sans détour Christian Prudhomme, le directeur de l’épreuve. Le peloton grimpera d’abord la côte du Bois de Lionge (1,9 km à 5,7 %, 4e catégorie) avant la côte d’Ivory (2,3 km à 5,9 %, 3e catégorie), dont le sommet est placé à 26 kilomètres de l’arrivée.
« Ce n’est pas la côte d’Ivory qui empêchera les sprinteurs de profiter d’une gigantesque piste de lancement : un peu plus de huit kilomètres de ligne droite finale », complète Christian Prudhomme. La préparation du sprint massif devrait être d’autant plus nerveuse que les équipes encore bredouilles n’auront plus beaucoup d’occasions de décrocher leur premier bouquet. La vitesse maximale sur la route de Dole devrait être impressionnante.
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