Rugby : l’équipe de France des moins de 20 ans sacrée pour la troisième fois d’affilée en battant l’Irlande

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Les Bleuets ont fait du 14 juillet une véritable fête nationale. L’équipe de France de rugby des moins de 20 ans a remporté la Coupe du monde, vendredi soir, en dominant largement l’Irlande (50-14) en finale. Grâce à cette victoire, obtenue en Afrique du Sud, la France rejoint la Nouvelle-Zélande au palmarès des équipes sacrées trois fois d’affilée (la Nouvelle-Zélande en a remporté quatre, en 2008, 2009, 2010 et 2011). Les Tricolores avaient triomphé en 2018 et en 2019, mais le Covid-19 a empêché la tenue des trois éditions suivantes.

« Sur une finale, il faut tout donner pour l’équipe, sortir toutes ses tripes », a réagi au micro de L’Equipe TV le troisième ligne de Grenoble Marko Gazzotti, élu meilleur joueur du tournoi et l’une des grandes révélations de ce Mondial.

Par ailleurs, Les Bleuets, auteurs de trente-six essais dans cette Coupe du monde, montrent le chemin au XV de France, à moins de deux mois de « leur » Mondial (du 8 septembre au 28 octobre). Ce large succès en finale efface également leur deuxième place dans le Tournoi des six nations, remporté par les Irlandais, qui les avaient battus de peu (33-31).

Leur parcours démontre par ailleurs la grande valeur de la formation à la française, mais également les bienfaits de la règle des « JIFF » en championnat. Cette réglementation oblige les clubs français à aligner une moyenne d’au moins seize jeunes issus des filières de formation (JIFF) par feuille de match en fin de saison.

« On finit toujours bien »

« Je ne sais pas si on peut parler d’un sentiment de revanche nous concernant, mais c’est vrai que l’Irlande est la seule équipe à avoir gagné contre nous cette saison », avait affirmé le capitaine des Tricolores, Lenni Nouchi, avant le match.

Le sélectionneur des Bleuets, Sébastien Calvet, a reconduit pour cette finale mondiale l’équipe alignée contre l’Angleterre. En demi-finale, les Tricolores, menés 14-24 à la mi-temps, avaient réussi à renverser la vapeur au retour des vestiaires et à l’emporter largement.

« Qu’une équipe nous mette en difficulté, ça nous est arrivé et ça arrivera encore, avait dit Lenni Nouchi avant le début de la rencontre. L’important, c’est de voir comment on réagit, comment on finit. Or on finit toujours bien, donc pour nous c’est l’essentiel. »

Lors de cette compétition, certains joueurs sont sortis du lot. Tout d’abord, le deuxième ligne de Perpignan, Posolo Tuilagi : avec son gabarit exceptionnel (1,94 m, 149 kilos), aussi puissant que mobile, le fils de l’ancien international samoan Henry Tuilagi s’est fait un prénom. La troisième ligne ensuite : composée de Lenni Nouchi, d’Oscar Jégou et de Marko Gazzotti, elle a fait parler sa puissance et son efficacité, en particulier en touche.

Le Monde avec AFP

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