Tour de France 2023 : victime d’une chute, Mark Cavendish abandonne, et ne dépassera pas Eddy Merckx

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Mark Cavendish (Astana Qazaqstan) lors de la 8e étape du Tour de France, entre Libourne et Limoges, le 8 juillet 2023.

Un coup de tonnerre s’est abattu sur le Tour de France 2023. Mark Cavendish a abandonné, samedi 8 juillet, lors de la huitième étape entre Libourne (Gironde) et Limoges. Victime d’une chute à soixante kilomètres de l’arrivée, alors qu’il était dans le peloton, le Britannique s’est tout de suite touché l’épaule droite avant de monter dans l’ambulance. Le regard vide, il n’a pas repris la route de la course mais celle de l’hôpital de Périgueux (Dordogne). Quelques heures plus tard, le verdict tombait : fracture de la clavicule droite, celle que le sprinteur britannique s’était déjà brisée en 2017.

A 38 ans, l’homme de l’île de Man disputait la 14e et dernière Grande Boucle de sa carrière puisqu’il a annoncé, au début de la saison, qu’il raccrocherait le vélo à la fin de l’année. « Je pense que c’est le moment parfait pour annoncer que 2023 sera ma dernière saison en tant que cycliste professionnel », avait-il déclaré au mois de mai, pendant le Tour d’Italie.

Pas de 35e victoire sur le Tour

Le contraste est cruel par rapport à la veille. A Bordeaux, Mark Cavendish a cru, un moment, qu’il allait signer son 35e succès sur le Tour de France. Cela lui aurait permis de dépasser la légende belge Eddy Merckx et de devenir le seul détenteur du record de victoires sur l’épreuve. « On va essayer encore », assurait-il sur les bords de la Garonne, au pied du car de l’équipe Astana Qazaqstan.

Il n’en aura pas l’occasion. Sur les trois premiers sprints de cette 110e édition, le « Cav’ » n’a rien pu faire face à l’ogre Jaspen Philipsen, vainqueur à chaque fois. Sixième à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), cinquième à Nogaro (Gers) et deuxième, donc, à Bordeaux (Gironde), il avait prouvé que la forme était encore au rendez-vous. D’autant plus qu’il devait se débrouiller presque seul à l’approche de l’emballage final, contrairement au sprinteur de la formation Alpecin-Deceuninck, à la mécanique parfaitement huilée.

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