
Sur le papier, la neuvième étape est sans doute l’étape phare de cette 110e édition du Tour de France. Avec un départ de Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne) – la ville où est enterré Raymond Poulidor – la journée du dimanche 9 juillet aura des allures d’hommage au duel de légende entre Jacques Anquetil et « Poupou » en 1964. Car c’est bien au sommet du Puy-de-Dôme (13,3 km à 7,7 %, hors catégorie) qu’est jugée l’arrivée.
Depuis 1988 et la victoire du Danois Johnny Weltz, le peloton de la Grande Boucle n’y avait plus posé une roue. « Les reliefs auvergnats auront pris soin d’user les jambes des prétendants bien avant de se lancer à l’assaut de ce redoutable et majestueux sommet », prévient le directeur du Tour, Christian Prudhomme. Le Puy-de-Dôme en conclusion d’une étape de 182 kilomètres et de 3 600 mètres de dénivelé cumulé, où les coureurs disputeront un sprint intermédiaire avant de s’attaquer aux trois autres difficultés répertoriées – la côte de Felletin (2,1 km à 5,2 %, 4e catégorie), la côte de Pontcharraud (1,8 km à 4,6 %, 4e catégorie), puis la côte de Pontaumur (3,3 km à 5,3 %, 3e catégorie).
De quoi ravir autant les spectateurs que le peloton. « Beaucoup de personnes demandaient cette étape, c’est arrivé ! Ça reste un cadre mythique, même hors du vélo », se réjouissait ainsi le Français David Gaudu au moment de la révélation du parcours, à l’automne 2022.