Grippe aviaire : une autorité européenne recommande de renforcer la surveillance après que des chats et des chiens ont été testés positifs en Pologne et en Italie

0 Shares
0
0
0

L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) recommande, jeudi 13 juillet, de renforcer la surveillance d’éventuelles contaminations de chats et de chiens par la grippe aviaire dans les zones où le virus circule. L’Organisation mondiale de la santé a exprimé la veille sa crainte que la multiplication des cas de grippe aviaire chez les mammifères n’aide le virus à se propager « plus facilement » à l’espèce humaine.

La majorité des mammifères sauvages (renards, fouines, loutres…) contaminés par l’influenza aviaire hautement pathogène, communément appelée grippe aviaire, sont des « carnivores qui chassent des oiseaux sauvages, se nourrissent de cadavres d’animaux, ou les deux », relève l’EFSA dans un communiqué.

Mais de plus en plus de cas sont observés chez des « carnivores domestiques », c’est-à-dire des chats et des chiens au contact des humains, qui ont pu approcher des volatiles infectés (oiseaux sauvages ou volailles d’élevage).

Exposition « nouvelle et inédite en Europe »

Ces dernières semaines, la contamination de cinq chiens et un chat a été signalée en Italie. Mais, surtout, vingt-quatre cas ont été recensés chez des chats domestiques depuis le 10 juin dans diverses régions de Pologne.

L’origine de leur contamination n’a pas encore été déterminée, une hypothèse étant qu’ils aient pu ingérer de la viande de volaille crue infectée par le virus. « Quelques-uns » ont survécu au virus, a rapporté l’EFSA.

Les cas chez les chats polonais et les chiens italiens constituent une exposition « nouvelle et inédite en Europe » dans la mesure où les animaux et leurs propriétaires étaient en contact rapproché. Un cas chez un chat domestique avait été rapporté en France en janvier dernier.

L’EFSA souligne que les propriétaires d’animaux de compagnie n’ont généralement pas conscience que leur chat ou chien peut être contaminé par la grippe aviaire ou des symptômes à surveiller, « ainsi que d’un potentiel risque de transmission [du virus] à eux-mêmes et aux membres de la famille ».

L’agence recommande d’accroître la surveillance des manifestations du virus parmi les chats et les chiens habitués à déambuler dans des zones à risque, à proximité d’élevages de volailles infectés ou dans des lieux où des mortalités importantes de mouettes ont été observées. Elle insiste sur la nécessité de maintenir ces carnivores à distance d’animaux (oiseaux et mammifères) malades ou morts.

Deux nouveaux foyers dans les Landes

Deux nouveaux foyers de grippe aviaire « hautement pathogènes » ont été identifiés dans les Landes, le 11 juillet, a annoncé jeudi la préfecture des Landes. Des abattages ont été menés mercredi dans les deux élevages de Saint-Yaguen et Maylis pour éviter une propagation à d’autres exploitations, dans une zone de « très forte densité » avec « des volailles reproductrices indispensables aux filières », précise la préfecture dans un communiqué.

Mercredi, le niveau de risque de la grippe aviaire avait été abaissé de « modéré » à « négligeable », en vertu d’un arrêté en date du 7 juillet, qui évoquait « l’absence de migration saisonnière » d’oiseaux sauvages et « la stabilisation de la situation épidémiologique dans l’avifaune sauvage des pays voisins ».

Le Monde Guides d’achat

Gourdes réutilisables

Les meilleures gourdes pour remplacer les bouteilles jetables

Lire

Ces deux cas landais s’ajoutent au seul foyer connu depuis le début de juin, détecté le 30 juin dans le Pas-de-Calais. « Des enquêtes épidémiologiques ont été engagées pour identifier les causes possibles d’apparition simultanée de ces deux foyers », ajoute la préfecture.

Le Monde avec AFP

source

0 Shares
Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

You May Also Like