Jusqu’à 40 °C prévus : dix départements du quart sud-est de la France sont placés en vigilance orange canicule, lundi 10 juillet. Lundi après-midi, Météo France a ajouté la Côte-d’Or, le Jura et la Saône-et-Loire aux départements déjà placés en alerte : le Rhône, l’Ain, l’Isère, la Loire, les Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence et le Var.
La vigilance orange sera prolongée jusqu’à mardi matin pour ces départements, à l’exception du Var, du fait d’un « épisode caniculaire non exceptionnel pour la saison, mais dont la persistance nécessite une vigilance particulière, notamment pour les personnes sensibles ou exposées », selon Météo-France.
Les températures restent très élevées de l’Alsace à l’Auvergne-Rhône-Alpes et aux régions méditerranéennes, ajoute Météo-France, qui a également placé vingt-deux départements en alerte jaune canicule, principalement dans l’est et le sud-est du pays.
Chaleurs extrêmes en Espagne
Lundi, les maximales seront en hausse en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) avec des valeurs de 37 à 40 °C et de 35 à 38 °C en Rhône-Alpes. Pour la nuit de lundi à mardi, les températures ne descendront pas en dessous de 20 °C sur toutes ces régions et même près de 22 à 24 °C près de la Méditerranée, poursuit l’institut météorologique.
Ensuite, pour la journée de mardi, les maximales seront en baisse en PACA, de 34 à 37 °C, mais en hausse parfois dans la région Rhône-Alpes, où des pics à 39 °C sont attendus. Les températures devraient baisser mercredi.
L’Espagne fait, elle aussi, face depuis lundi à des chaleurs extrêmes pouvant grimper jusqu’à 44 degrés, à peine deux semaines après un précédent épisode similaire, a précisé l’agence météorologique espagnole Aemet.
L’été 2023 se dessine progressivement comme hors norme, avec la confirmation par l’observatoire européen du changement climatique Copernicus, que ce mois de juin est le plus chaud jamais enregistré, avec l’effet combiné du changement climatique et du retour du phénomène El Niño.
Et l’Europe a connu une année 2022 plus chaude de 2,3 degrés que le climat de la fin du XIXe siècle, a annoncé l’Organisation météorologique mondiale fin juin, confirmant la surchauffe du continent à un rythme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale.