Un millier de vols au départ et à l’arrivée des aéroports italiens ont été annulés samedi 15 juillet en raison d’une grève du personnel au sol, qui réclame le renouvellement de sa convention collective, échue il y a six ans.
Environ 250 000 voyageurs sont concernés par le débrayage des agents de manutention et d’enregistrement prévu entre 10 heures et 18 heures, à l’appel d’une intersyndicale.
A l’aéroport Leonardo Da Vinci, à Fiumicino, près de Rome, environ 200 vols ont été annulés, à destination, entre autres, de Copenhague, de Stockholm, de Barcelone, de Palma de Majorque, ainsi que de Palerme et de Catane, en Sicile.
Un mouvement rejoint par des pilotes
Sont particulièrement touchées les compagnies Air Malta, qui opère des liaisons pour le compte de Ryanair, Ita Airways (ex-Alitalia) et Vueling, dont les pilotes ont décidé de se joindre au mouvement.
Environ 150 vols ont été annulés dans les deux aéroports de Milan, Linate et Malpensa, quelque 30 vols à Turin, et autant à Palerme.
Le ministre des transports, Matteo Salvini, a appelé au « bon sens » des grévistes, pour ne pas faire durer leur mouvement et « ne pas nuire à des millions d’autres travailleurs et de touristes ».
Grève des pilotes de Ryanair en Belgique
Par ailleurs, en Belgique, quelque 10 000 passagers qui devaient décoller de Charleroi, au sud de Bruxelles, et environ autant qui devaient y atterrir sont affectés ce week-end par un mouvement social, a précisé la direction de l’aéroport.
Les pilotes de Ryanair basés dans le pays reprochent à la compagnie de ne pas vouloir respecter une convention collective prévoyant des jours de repos en échange de baisses de salaire consenties en 2020, au moment de la crise du Covid-19.
Les syndicats de pilotes accusent la compagnie irlandaise de ne pas respecter la législation belge et de prospérer grâce à un dumping social qui crée une concurrence déloyale envers les autres compagnies.