Paris 2024 : comment les transports d’Ile-de-France se préparent

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A un an des Jeux olympiques et paralympiques (JOP), Laurent Probst, le directeur général d’Ile-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité organisatrice des transports de la région, se montre serein. Depuis le 21 juillet, IDFM est partenaire officiel de Paris 2024, avec ses deux principaux opérateurs, la RATP et Transilien, la filiale de SNCF Voyageurs qui opère en Ile-de-France.

Les équipes sur le terrain pourront donc arborer les anneaux olympiques, avec le logo IDFM ou RATP. Il sera imprimé sur une chasuble violette, couleur des transports, que pourraient aussi porter les équipes d’Aéroports de Paris. Le message sera clair pour les visiteurs, insiste Laurent Probst, tandis que le PDG de la RATP, Jean Castex, y voit un élément « important pour motiver les agents ».

Le directeur d’IDFM se félicite surtout que le plan de transport pour l’événement soit arrêté. Il a été validé par le conseil d’administration d’IDFM, le 18 juillet. « On sait ce que chacun va faire, par où orienter les spectateurs et on a voté les avenants aux contrats des opérateurs », explique-t-il. Il y a un nom devant chaque responsabilité.

Atout pour la France, ses spécialistes du transport de personnes sont de gros acteurs, de dimension internationale, avec des moyens importants. La balle est dans leur camp pour tout peaufiner, l’objectif étant de pouvoir absorber un flux allant jusqu’à 500 000 spectateurs par jour, tandis qu’IDFM se soucie du moindre détail : il faut aller jusqu’à vérifier la largeur des trottoirs pour être bien certain que la circulation sera fluide.

IDFM est particulièrement attentif à la desserte de quelques sites stratégiques pour ces Jeux qui doivent mettre en avant les transports en commun plutôt que la voiture – sachant que cela suppose aussi de promouvoir les « mobilités actives » – en clair : la marche. L’Etoile de Versailles, où se dérouleront les épreuves d’équitation est l’un de ces points-clés. Il est déjà prévu qu’une noria de bus Transdev parte dans sa direction à chaque arrivée de RER aux stations Versailles-Chantiers, Versailles-Château-Rive gauche et Versailles-Rive droite.

Une application pour orienter les visiteurs

Autre point stratégique : Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne) où se tiendront les épreuves de kayak, assez loin de la station de RER : là aussi ce sont des bus de la société Transdev qui assureront les rotations. Quant aux épreuves de VTT, organisées sur la colline d’Elancourt (Yvelines), elles seront desservies par des bus de l’opérateur Lacroix & Savac. Dernier point névralgique, le Stade de France, qui se remplira et se videra deux fois par jour pendant les Jeux, avec des flux de 45 000 spectateurs à chaque fois.

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