À l’occasion d’un Conseil olympique et paralympique (JOP), réuni mercredi 19 juillet à l’Elysée autour d’Emmanuel Macron, il a été décidé de réévaluer les primes attribuées aux athlètes français et françaises qui seront médaillés lors de l’été 2024, ainsi qu’à leurs encadrements.
Une médaille d’or, olympique ou paralympique, rapportera ainsi 80 000 euros, alors qu’elle ne permettait de ne recevoir que 65 000 euros à Tokyo en 2021 et 50 000 euros à Rio (2016) et à Londres (2012). Pour une médaille d’argent, ce sera 40 000 euros, au lieu de 25 000 euros, et pour une médaille de bronze 20 000 euros, contre 15 000 euros précédemment. Ces primes seront imposables.
« L’idée de récompenser des athlètes exceptionnels, qui consentent des efforts exceptionnels depuis des années, était très importante pour le président », a expliqué la ministre des sports et des JOP, Amélie Oudéa-Castéra, jeudi au micro de Franceinfo.
« Les athlètes se préparent depuis des années, ils n’ont pas toujours des conditions matérielles suffisantes, même si on a beaucoup progressé là-dessus par rapport à l’époque des Jeux de Rio pour leur donner des conditions de vie, pour améliorer leur protection sociale », a-t-elle ajouté.
Elle a également précisé que les primes pour l’encadrement et les entraîneurs seront, elles aussi, revalorisées : jusqu’à présent, elles étaient de 50 % du montant de la prime des athlètes ; elles passeront à 100 %. Il s’agit de « reconnaître l’investissement de l’équipe derrière l’équipe, c’est important dans notre philosophie de la performance », a déclaré la ministre.
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