A un an des Jeux olympiques, une foule insouciante de touristes et de Parisiens mêlés s’est massée vendredi soir pour admirer le feu d’artifice du 14-Juillet tiré de la tour Eiffel, loin des violences urbaines du début de l’été.
Selon la mairie de Paris, comme l’an passé, quelque 70 000 personnes avaient pris place dans la zone sécurisée du Champ-de-Mars pour assister au concert classique puis surtout au spectacle pyrotechnique qui a suivi, à partir de 23 h 10.
A Paris et dans les départements limitrophes, environ 10 000 policiers et gendarmes sont sur le terrain pour ce 14-Juillet sous surveillance renforcée. Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a renouvelé le dispositif déployé lors des violences urbaines consécutives à la mort de Nahel M., 17 ans, tué par le tir d’un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre le 27 juin. A minuit, aucun débordement majeur n’avait été signalé.
Plusieurs communes avaient décidé de renoncer à leur feu d’artifice, notamment en Île-de-France et dans le Nord. Mais à Paris, la mairie avait maintenu la fête autour de l’iconique monument. La maire Anne Hidalgo a souligné auprès de l’Agence France-Presse l’importance « de ces moments de rassemblement en famille ou entre amis », ajoutant qu’il en allait de « l’image de la France dans le monde à un an des Jeux ».
A 19 heures, l’esplanade était déjà pleine à craquer. Même les allées latérales poussiéreuses avaient été prises d’assaut. Le « Concert de Paris », retransmis en mondovision, a été lancé peu après 21 heures. La soprano Marie-Laure Garnier a interprété La Marseillaise ».
Les grandes villes de France au rendez-vous
A Toulouse, c’est sur les bords de la Garonne que les spectateurs se sont rassemblés pour admirer feu d’artifice, tandis qu’à Lyon, la colline de Fourvière s’illuminait. A Ajaccio, vacanciers et locaux s’étaient retrouvés sur le port.
